Kusjes comme on dit à Bruxelles !
Pourquoi j’aime Evreux ?
Simplement, parce que je pense que la ville m’a adoptée. Moi, la citadine venant de la capitale de l’Europe qui non seulement change de pays mais qui en plus passe de la ville à la province en passant par Paris.
Arrivée à 22 ans à Evreux, sur le papier ce n’était pas vendeur. J’ai étudié les affaires européennes et je quitte Bruxelles, j’adore la ville et ses bruits et je quitte Paris. Et puis, les normands ont mauvaise réputation, il parait qu’ils sont fermés.
« A Evreux, il n’y a rien à faire » m’a-t-on dit à peine quelques semaines avant que je n’y pose mes valises. Bizarrement je n’y crois pas. D’abord parce que je découvre qu’il y a une Maison de l’Europe, incroyable, c’est un signe. Ensuite, il y a un théâtre et j’adore le spectacle vivant, bingo; une programmation éclectique et des abonnements pour les moins de 30 ans.
Mon mec est militaire, ce qui veut dire que je passe plusieurs semaines seules par an, va falloir occuper les soirées. La Maison de l’Europe est une association très active et je rencontre beaucoup de monde par ce biais là. Puis je me suis simplement basé sur mes passions : j’ai envie de refaire de la danse, j’adore la radio ! A mon entrée à la fac, je n’avais pas osé aller au Bureau Des Etudiants toute seule pourtant une fois que ma copine m’y a accompagné, c’est devenu mon endroit fétiche de la fac et le lieu des soirées d’anthologies. Alors, j’ai profité du forum des associations pour m’inscrire au studio dance attitude et sur un festival, je croise la radio principe actif.
Je dirais que les portes se sont toutes ouvertes les unes après les autres, je n’ai été que bien accueillie par tous ceux et toutes celles qui ont croisé ma route. Après 3 ans, je me considère comme Ebroïcienne d’adoption. Je me plais à me balader le long de l’Iton pour aller dans tous les petits commerces du centre ville. Il y a, à Evreux, une vraie qualité de vie et tout est fait pour que la ville plaise avant tout à ses habitants.
Je n’y suis pas arrivée à reculons mais pleine d’envie de découvrir, j’en partirai à la fin de l’année scolaire pour l’autre bout du monde et je n’aurais jamais cru être aussi émue de vous dire au revoir.
D’ici là, il me reste quelques mois pour vous partager mes coups de cœur ébroïciens.
Kusjes comme on dit à Bruxelles!
PAULINE
Chargée de mission à la Maison de l’Europe
Pauline, 25 ans, Bruxelloise d’origine, ébroïcienne d’adoption. Curieuse de tout et surtout de vous, Pauline est bavarde, féministe et engagée dans sa nouvelle ville.