Spectacle White Dog

Spectacle White Dog

« Mais qu’est-ce qu’il a ce chien ? » C’est la question qui taraude ses maîtres, l’actrice américaine, Jean Seberg et le romancier français, Romain Gary. Batka est le chien du couple qui vit alors aux États- Unis, dans cette Amérique raciste de la fin des années soixante. Un chien gentil, que l’on ne peut qu’aimer et qui va se révéler être un « white dog », un chien dressé pour attaquer de façon très... ségrégationniste. Bouleversés par la monstruosité du comportement de leur chien, ils décident de le corriger et de faire appel à un dresseur. White Dog ou Chien blanc - comme le roman de Romain Gary, publié en 1970, adapté au cinéma par Samuel Fuller (Dressé pour tuer) puis par Anaïs Barbeau-Lavalette en 2022. À son tour, la compagnie Les Anges au plafond adapte le récit autobiographique de Gary, en recourant aux masques et aux marionnettes. Un marionnettiste blanc, un marionnettiste noir et nous entrons dans une Amérique « meurtrie et meurtrière » et dans un jeu de rôles où chacun tente de tirer la laisse. La scénographie originale du spectacle met en scène un narrateur rédigeant, sur le vif, l’histoire dont il est le témoin, composant ainsi ce qui va devenir un livre et une pièce de théâtre. Un rétro-projecteur permet de restituer des photos d’archives du contexte politique et social de la période. Une musique en direct accompagne l’ensemble. Un spectacle qui mêle les arts dans une polyphonie à la parole bien nécessaire et toujours d’actualité. * représentation au théâtre des 2 rives à Rouen - départ du kubb à 16h30A partir de 12 ans

Théâtre : poil de carotte, poil de carotte au Théâtre d’Evreux

Théâtre : poil de carotte, poil de carotte au Théâtre d’Evreux

Oui ! Deux fois le titre. Ce n’est pas une coquille mais qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas ici d’une nouvelle adaptation de Poil de carotte de Jules Renard. Solal, un comédien, veut monter Poil de carotte. Arrive son ami Flavien, un metteur en scène reconnu. Face à lui mais aussi devant nous, Solal craque, débordé par l’émotion. L’enfance et le mal-être resurgissent. Loin d’une amicale compréhension, Flavien, fort de ses succès, se montrera brutal et odieux. On est mal à l’aise. On est mal tout court devant cette humiliation, cette entreprise de destruction à vue. Les créateurs-interprètes jouent de la confusion entre leurs vies et leurs rôles, utilisent leurs prénoms sur le plateau. Ils mettent à nu, avec un plaisir à peine dissimulé, la déconstruction du processus de création. On est entre fiction et réalité, vérité et imposture, l'acteur et son rôle, l'acteur et son double. Jeu de masques, jeu de massacre, c’est un chamboule-tout à scène ouverte. C’est incisif et vachard, c’est aussi cruel que drôle, salutaire et bienvenu. Jules Renard et son enfant à la chevelure rousse moqué ne sont pas si loin. Rencontre avec l'équipe artistique le 21 novembre à l'issue de la représentation

Gîte Vénus

Gîte Vénus

Dans un village sympathique et tranquille, entre la pittoresque vallée d'Eure et Evreux, le gîte Vénus est une maison de vacances conviviale où on arrive entre amis. Jeux (badminton, molkki, ballons, jeu de raquette), détente et jardin. A 2 pas du surprenant site archéologique de Gisacum. Abri vélo/motos. Le gîte est au coeur d'une propriété comprenant 3 autres maisons de location.

Chambre d’hôtes L’havre de Saint Germain – les Chambres

Chambre d’hôtes L’havre de Saint Germain – les Chambres

Au coeur de la vallée de l'Avre, secrète et pleine de charme, Cédric vous accueille chaleureusement au Hâvre de Saint Germain. C'est une jolie propriété située dans le coeur de ce très mignon petit village. La maison, longère traditionnelle, abrite une chambre d'hôtes familiale au rdc, ainsi que 2 chambres à l'étage et vous accueille pour les petit-déjeuners gourmands. Vous apprécierez l'ambiance chaleureuse dans une déco plutôt moderne, toujours avec le souci de la qualité et de votre confort. Petit salon avec bibliothèque. Pour les randonneurs, le GR22 est juste au bout de la rue ! Les autres aimeront ce joli petit coin de campagne et ses paysages souvent au bord de l'eau, toujours proche des services et loisirs. Deux chambres à l'étage, mansardées, avec lit double en 160x200 et salle d'eau avec wc privatives.

Théâtre Une maison de poupée  au Cadran

Théâtre Une maison de poupée au Cadran

Une maison de poupée interprétée par des marionnettes ! On s’en voudrait presque de ne pas y avoir pensé. Fort heureusement, Yngvild Aspeli l’a fait pour nous. Formée à l’École de Jacques Lecocq, collaboratrice de Philippe Genty, la marionnettiste, comédienne et metteure en scène est d’origine norvégienne, il n’est donc pas étonnant qu’elle se soit intéressée au chef-d’oeuvre d’Henrik Ibsen. Yngvild Aspeli joue le rôle de Nora, l’héroïne d’Ibsen, seule parmi des marionnettes à taille humaine. De ce double niveau de présence naît une sensation étrange, comme un renversement des rôles. Convoquant musique et danse libératoires - la tarentelle, danse traditionnelle de l’Italie du Sud proche de la transe -, c’est tout à coup Nora qui devient maîtresse du jeu tandis que les autres personnages-marionnettes attendent et ne demandent qu’à être... manipulés. Yngvild Aspeli crée un univers d’une grande beauté plastique. Les costumes, le décor, les rares objets présents, les matières et les couleurs, tout contribue à une féérie d’une somptueuse élégance. Avec le personnage de Nora, Ibsen donne place et voix à l’émancipation d’une femme, d’une épouse. Écrite en 1879, sa Maison de poupée « secoue, fracasse et libère des vieux spectres ». Ce sont aussi les mots de l’actrice et metteure en scène pour qualifier sa version de cette pièce pionnière qui est toujours d’actualité. rencontre avec l'équipe artistique à l'issue du spectacle le vendredi 15 novembre.

Théâtre : Merci de votre compréhension au Théâtre d’Evreux

Théâtre : Merci de votre compréhension au Théâtre d’Evreux

Une araignée qui se roule une cigarette, c’est étonnant, non ? En fait, c'est une jeune femme qui se retrouve araignée dans une maison hantée au parc Astérix. Elle est en pause et en costume de travail. Alors, elle en profite pour nous dire ce qu’elle sait sur les araignées et, aussi, ce qu’elle a appris sur les employés des parcs d’attractions. Elsa Delmas fait très bien l’araignée. Elle est même très calée en araignées. Même sur la « mygale à chaussettes » ! Ainsi, elle nous apprend que les araignées ne pondent pas sous notre peau, qu’aucune araignée n’est mortelle et que toutes les araignées ne font pas de toiles. Splendeur et défense de l’araignée, telle est un peu son credo. Mais en filigrane, le propos est un peu plus amer ; ce sont ses rêves enfuis. 18/20 à son bac théâtre puis les cours, les formations et la voilà dans le « pire rôle du parc ». Et de nous conter l’univers impitoyable des coulisses, bien connu de ses collègues : Olivier le référent, 25 ans de parc, ou Jérôme qui fait le sanglier... C’est un questionnement douloureux et pourtant drôle sur l’existence. Quel lendemain ? Quelle « toile » vais-je laisser ? Elsa Delmas file la métaphore jusqu’au dépouillement, jusqu'à la mise à nu, jusqu’à la mue. Sous la toile, la rage ! Rencontre avec l'équipe artistique le 17 octobre à l'issue de la représentation

Théâtre : L’Ile au Théâtre d’Evreux

Théâtre : L’Ile au Théâtre d’Evreux

Un maître de cérémonies nous invite à « briser la boucle infernale » de la vie, à un nouveau monde où « tout est possible », sur une île que vous ne trouverez sur aucune carte. Une île perdue dans un imaginaire vagabond et inventif. Une sorte de nouveau monde cocasse, un peu perché en haut du palmier, entre Nietzsche et Casimir. « Voici venu le temps des rires et des chants »... Des faux palmiers en plastique, des faux rochers, un vrai matelas, une vraie table et ses chaises. Une île étrange, peuplée de rêves et de quelques humains en dissidence, naufragés de leur existence. Publicitaires en burn-out, militants en perte de repères, ils ont rompu avec leurs vies passées et décidé de vivre ailleurs, de vivre autrement. Sur l’île, on troque son identité, on se doit de sourire, on prend des petites pilules, on fait de la gym à 16h15. « On y chante, on y danse et on y oublie tout, on oublie sa vie ». Ils se sont affranchis de toutes les règles mais s’en imposent d’autres, sans nul doute plus foutraques mais pas moins contraignantes. Plus de stress au boulot, plus de téléphones addictifs mais des horaires et des codes et le passé qui revient et qui a de la mémoire. Ainsi, le collectif BAJOUR dénonce l’absurde au quotidien et c’est absurdement drôle. « Vous êtes venus. Vous êtes bien. Soyez les bienvenus » disent-ils... Pas faux ! Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation le 9 octobre.

Jeune Public : Le mensonge au Théâtre d’Evreux

Jeune Public : Le mensonge au Théâtre d’Evreux

Une petite fille ment à ses parents. Voilà qui semble assez banal. Mais que cette petite fille, le soir, dans sa chambre, retrouve son mensonge transformé en point rouge... voilà qui est plus singulier. Surtout lorsque ce "poids rouge" se met à grandir et même à se multiplier dans les jours qui suivent... Tel est le point de départ de l’album jeunesse homonyme de Catherine Grive et Frédérique Bertrand que la chorégraphe Catherine Dreyfus a choisi d’adapter. Sur scène, un damier que trois comédiens, un couple et leur petite fille, déploient afin de créer le décor, un sol, une table, des chaises. Dans ce décor géométrique, inspiré des illustrations de l’album, l’exercice se fait sans paroles, si ce n’est une bande son constituée de musiques, de percussions, d’onomatopées, de mots et de phrases juxtaposés. Mouvements mécaniques, syncopés, acrobatiques, la gestuelle est habile et évolue au cours du spectacle, dans une chorégraphie suggérant un univers onirique, relevant de la danse mais aussi du cirque et de la manipulation d’objets. Un mensonge toujours présent, embarrassant, de plus en plus encombrant, s’insinuant dans l’espace de la vie jusqu’à le rendre oppressant, cauchemardesque. Le propos troublant est ingénieusement mené, sans jamais donner de leçon. Mais, au fait, de quel mensonge s’agit-il ? On ne le saura pas et qu’importe. À chacun le sien. A partir de 3 ans Séances scolaires : mar 1 • jeu 3 • ven 4 octobre Le Théâtre Legendre 10h + 14h30

Le Lac des Cygnes au Cadran d’Evreux

Le Lac des Cygnes au Cadran d’Evreux

Durée 2h20 - entracte comprise. Le Lac des Cygnes : une histoire d'amour, de trahison et du triomphe du bien sur le mal. Débordant de romantisme et de beauté, le ballet Le Lac des Cygnes est considéré comme l'œuvre la plus spectaculaire du répertoire de la danse classique. La chorégraphie du Lac des Cygnes demande une grande adresse et une capacité technique élevée dans l'interprétation des personnages. La duplicité de caractères présente dans la pureté de la figure du cygne blanc et l'intrigue du cygne noir exige un degré élevé de dramatisme et de virtuosité dans l'interprétation de la danseuse principale, spécialement dans les deux Grands Pas de deux des actes 2 et 3. Un autre moment d'apogée est l’éblouissante "Danse des petits cygnes". Le prestige et la notoriété intemporelle atteints par l'œuvre sont motivés par la musique inspirante de Piotr Tchaïkovski, mais aussi par la chorégraphie inventive et expressive de Marius Petipa qui, en imitants les mouvements d'un cygne, dévoile son génie. Un sujet de poésie pure romantique, où le bien triomphe sur le mal. Tchaïkovski a composé ce chef-d’œuvre de manière transcendante. La Suite Op.20 a perpétué l'œuvre du compositeur russe. Le succès des compositions de Tchaïkovski résulte de sa capacité d'exprimer des sentiments à travers du langage musical, en créant des mélodies intenses et émouvantes. Une production classique avec des éléments scénographiques d'un réalisme incroyable, des costumes éblouissants et accessoires créés aux détails somptueux, et un éventail de mélodies enchanteresses qui composent ce grand chef-d'œuvre du ballet classique. Une grande production classique et irrésistible qui représente un moment incontournable et mémorable. Un spectacle unique qui restera dans la mémoire du public. À ne pas manquer!